Photo extraite du film "Ci-gît l'amour" de David Depesseville
Il existe plusieurs techniques de maquillage: |
Le maquillage aux fards gras, qui permet de mettre un visage en valeur (c'est ce qu'on appelle le maquillage beauté) ou d'influencer les traits du visage pour donner une expression particulière (c'est ce qu'on appelle le maquillage de caractère). |
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Le maquillage à l'eau, qui est plus couvrant et permet des effets plus spectaculaires. On s'en sert pour les masques peints, les maquillages animaliers ou pour maquiller l'intégralité du corps. |
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Le maquillage d'effets spéciaux, qui emprunte aux deux précédentes techniques et utilise des produits spécifiques, tels que le latex, les cires ou le faux sang. Il sert à simuler des plaies, des maladies ou à transformer de manière radicale un visage, comme lors d'un vieillissement important au cinéma ou un personnage monstrueux. |
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La plupart des photos que vous allez voir ont été réalisées en auto-maquillage. Cela permet de constater, sur la base d'un même visage de référence (inséré ci-dessous) toutes les transformations possibles. |
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Quelques maquillages particuliers
La démangeaison
Dans "La démangeaison", mis en scène par Jacques Connort, le comédien Denis Sanglard, seul en scène pour un monologue-marathon de plus de 2 heures, incarnait dans une danse bûto le verbe âpre de Lorette Nobécourt. Après lui avoir rasé le crâne et les sourcils, je marquais ce personnage aux confins de la maladie et de la folie par un teint blafard, des yeux rougis ...et les dents passées à l'émail noir, comme un gouffre de mots. (Théâtre de l'Onde, Vélizy, 2004) |
Sang bleu
Une soirée en hommage à Enki Bilal au "Divan du Monde". Pour la performance de la comédienne Vanessa Bettane, une création costume et maquillage inspirée du personnage de Jill Bioskop, La Femme Piège, de la saga Nikopol. (Paris, 2005) Regardez la vidéo de cette belle performance |
Liliom
Les personnages de "Liliom", de Ferenc Molnar, évoluent dans une atmosphère irréelle de fête foraine, de cirque macabre. Le maquillage du clown triste leur compose un masque ambivalent, beau et angoissant. Une fois les maquillages créés, j'en transmets la technique aux comédiens, qui peuvent les réaliser seuls en tournée. (mise en scène Guy Lumbroso, théâtre de Vanves, 2002) |